Copie de tableau ancien, au format identique à l’original ( 108cm x 83cm) pour un particulier à Versailles.

Le modèle original, daté de 1684, et intitulé « le joueur de cornemuse » est signé de Hendrick Ter Brugghen, peintre néerlandais du « siècle d’or », et considéré comme l’un des chefs de file de l’école Caravagesque d’Utrecht.

Extrait WIKIPEDIA – biographie Hendrick Ter Brugghen

« De manière assez frappante, les peintures de ter Brugghen qui ont été préservées sont toutes postérieures à 1619 ; avant cette date, on ne connaît tout simplement rien de sa carrière d’artiste. Il a peint des « tableaux d’histoire », dans son cas principalement des représentations en grand format de scènes bibliques, et bien qu’il ait sans doute été lui-même protestant, certains de ces sujets sont explicitement catholiques. À côté de cela, il a également réalisé quelques portraits de groupe et, comme beaucoup d’autres peintres caravagesques, plusieurs scènes de genre, souvent des musiciens ou des buveurs représentés seuls, à mi-corps.En Italie, Hendrick ter Brugghen n’a sans doute pas subi que la seule influence du Caravage, dont son œuvre porte la marque, dans le contraste frappant entre ombre et lumière et le caractère dramatique de ses sujets. Il semble également avoir emprunté aux suiveurs de celui-ci : à Orazio Gentileschi une palette plus fraîche et un traitement de la lumière moins dramatique, et à Bartolomeo Manfredi le goût pour la représentation de musiciens à mi-corps. Peu après 1620, de façon assez frappante, le caractère caravagesque de son œuvre devint plus prononcé. Ceci pourrait s’expliquer par un second voyage de ter Brugghen en Italie, mais rien ne permet de le démontrer. Il a aussi pu être influencé par le retour d’Italie de Gerrit Van Honthorst et Dirck Van Baburen qui eut lieu à cette époque.On suppose qu’à Utrecht, il collabora étroitement avec Van Baburen, d’après leurs styles très proches à tous deux. Ter Brugghen conserve cependant un style très personnel, clairement greffé sur la tradition néerlandaise. Fait notable, on peut parfois déceler dans son œuvre des éléments inspirés par le Moyen Âge. Ses meilleures peintures se distinguent par un emploi subtil de la couleur, avec des combinaisons quelquefois inhabituelles. Quoique son style ne fût pas uniforme, on peut difficilement parler à son sujet d’une évolution linéaire, en sorte qu’il est difficile de situer chronologiquement ses œuvres non datées. »